On se moque souvent des poèmes dits "d'amour".
Pourtant force est de constater que la passion, l'espérance ou le désespoir amoureux inspirent, sinon peignent la toile de fond devant laquelle les poètes écrivent, disent, chantent leurs poèmes.
J'ai recueili par hasard les poèmes ci-après, égarés au milieu d'un livre sur les roses acheté 1 euro dans un bric à brac.
D'une belle écriture (une institutrice ?) ils ne furent pas difficiles à recopier à l'ordi.
Quelle année ? Qui ? Peut-etre quelqu'un se reconnaîtra ? En tout cas la sincérité de la voix m'a ému.Le poème d'amour, c'est une lettre qu'on écrit en secret et qu'on adresse à tout le monde.
AVEC MON VAGUE A L’AME
Avec mon vague à l’âme je marchais près de la rivière.
Quand soudain je fis une rencontre
Ou plutôt je sentis un regard appuyé plein de douceur
Et qui me souriait.
C’est alors qu’une douce chaleur envahit tout mon corps
Qui en tressaillant donna la chair de poule.
Le chaud le froid plusieurs secondes
Ce doux regard ne me quitte pas depuis.
Mystère des rencontres
Je pourrais peindre et aimer ce regard sur moi
Je me suis senti aimée
Quel plaisir ressenti
Je vais refaire cette promenade ;
Cette rivière me parle
Elle imaginera pour moi une suite romanesque
Cet amour furtif et rapide
Un jour banal et triste
Soudain le soleil de ce regard me pénétra à tout jamais.
Les jours suivant furent plus heureux pour moi
Profite de ces beaux instants.
Lâche prise ;
Aime moi comme moi je t’aime
C’était magique.
C’est ce qu’il voulait me dire
OUI OUI OUI
Revivre ces instants fabuleux
BEL ETRANGER
Je suis libre à présent.
Mon coeur serein et apaisé
Je peux t’aimer
Bel étranger.
Nos regards enchaînés
Quand sera-t-il en fin d’année
Vas-tu partir ou m’emmener ?
Bel étranger.
Ton souffle ta peau ton sourire
Ne me laisse pas.
Je vais mourir sans tout cela.
L’amour m’a fait tant de mal par le passé
Je suis damnée d’aimer un étranger
Mes amours se sont toujours envolées
Restant seule mais continuer
Pour toi
Bel étranger
Tu es là
Assis émerveillé
Je dessine avec mes doigts ton visage
Tu me regardes tu me touches
Je t’embrasse et te caresse
Nous sommes seuls avec notre passé.
Le soleil la lune les étoiles
La terre les planètes
Comment t’ai-je trouvé
Bel étranger
Parmi cette multitude
De galaxies lumineuses ou sombres
Nos chemins se sont croisés.
Ma vie si triste illuminée par tant de clarté
Je rêve et vais sans doute me réveiller .
Mais non tu es là près de moi
Je remercie la faune la flore de tant de beauté
Le peintre a mis ses plus belles couleurs
Dans le tableau gris et noir de mes pensées.
Merci
Bel étranger.
POURQUOI SI TARD
Pour ne pas mourir j’écris
Toutes ces années près de toi
Une ombre que tu ne voies pas.
Je pleure sur mes années sans joie
Sans amour et pourquoi
Tous ces écrits amoureux fous
Pour vous Belles Blondes adorées.
Moi j’ai eu
« Si tu veux vivre avec moi »
Tu ne pourras pas être plus heureuse que moi
Fous moi le camp connasse (extrait)
Tant de haine pour moi
J’ai pris la place
Responsable je le suis
Je l’aimais aujourdhui ne plus me taire
Je souffre l’enfer.
Maintenant j’écris
Tu ne me liras point
Mais le mot Amour
Pas pour toi comme moi pour toi
Toutes ces années.
C’est le destin des blondes aux yeux bleus
Mon cœur est asphyxié de douleur
Souffrir ou Aimer
Toi tu as choisi
Moi aussi aujourd’hui.
POUR LA PREMIERE FOIS
Pour la première fois
Mon âme à nu
Mes rêves enfouis
Sont apparus
Je touche du doigt
Mon moi
Ma jeunesse
Beaucoup d’attente
De je ne sais quoi
Et je m’alanguis de cet état.
Ne me réveille surtout pas
Avec moi je le suis.
Personne et pourtant cela résonne
Je te vois près de moi
Ton odeur ta douceur
Ton fou rire
Quel bonheur.
Merci de m’avoir retrouvée après
Tant d’années passées pour t’oublier.
Ne pars plus reste
Allons partons
Où va- t’on de ce pas pressé
Qu’importe
Nous sommes liés
Par ces tendres moments
Ne plus oublier mon passé
Mes sentiments aujourd’hui
Des perles de pluies
Des éclairs lumineux
Des tempêtes arrogantes
De belles éclaircies
Le soleil luit
Il fait jour il faut que je m’habille
Moi je m’alanguis je suis bien
Ne me quitte plus
Couvre moi de ton manteau
Notre beau voyage s’habille de couleur
Heureuse je le suis
Tu me regardes et je ris
COM D’HAB
Ce n’est pas grave
Com d’hab
Pas de compréhension
Tu comprends ?
Non
Misère
Quelle conne
Aussi détestable
Quelle idiote
Moi
je ne sais pas
Je n’ai rien dit
Tu as réussi ?
Peut être
Mais sans toi
Comme d’hab
suis-je si bête
YES
tout est dit
return
dans ta cage
animal
mi femme mi rien
Dur à vivre
Pour MOI
Pour lui
Crève chien de race
Tu es qui
Moi chienne je ne suis rien
Pas de titres honorifiques
A t’offrir
Libère moi de mes chaînes
Invisibles pour vous tous
Mais durables pour moi
Je suis engluée dans ton moi
Mais j’en ressors de plus en plus vite
que tu avances à grands pas ;
Pas vraiment envie de vivre ça
Plus longtemps avec toi
A la niche.
COUCHEZ
Chien mauvais
Tire toi une Belle Balle
Dans tes pauvres pattes
Peut être bleue pourquoi pas
Couleur de la vitre du voyage ou de la mer
Pas grave je ne souffre pas
Je suis calme il est mort ou il paraît.
Je ne le regarde pas.
Je trace.
Com d’hab
TU NE M’AS JAMAIS AIMEE
Mon cœur saigne d’une couleur claire sans substance,
Limpide .
comme l’eau de la rivière ,
épuisée de couler à grande vitesse sur le chemin de ma vie.
Pas la moindre nourriture terrestre j’apporte à cette eau
qui coule qui coule qui ne s’arrêtera donc jamais.
Mon sang a disparu avec elle
mon coeur , mon
corps vont me lacher .
Rien qu’une miette
Avec bonheur ils la prendraient
Mais je ne peux distribuer à tout le monde ?
Oui je comprends.
Je dois laisser ma part aux autres.
C’est dur la faim d’Amour .
Résiste encore me souffle une petite voix.
Mes forces s’épuisent la douleur accélère le rythme du souffle du vent.
Ma vie, mon chagrin, mes peines ne me laissent pas d’espoir sous les étoiles futures
Voûte céleste je voudrais te toucher ;
Mais je ne puis que te regarder en m’élevant du plus haut de ma petite planète.
Bouge - bouge , danse -danse , ris, ris.
Stop.
J’arrête .
La machine va casser et je n’ai personne pour colmater cette plaie béante.
Pas le moindre pansement
Que mes larmes à lui offrir.
VIVRE
Même le temps n’y fait rien.
Vivre tes amours perdus près de moi c’est fini.
Tout est enfoui,sous des tonnes de pierres,de malaises de non dits.
J’ôte tout ces obstacles qui me pourrissent la vie
Je fais le tri
Je garde
Je jette une par une ces pierres.
Les Grosses
Les Moyennes
Les Petites.
TOI
MOI
NOUS.
C’est peu,
Trop peu.
La moitié des Petites et Moi
C’est reparti .
Je construis mon chemin sans creux sans bosses.
Mes amours avant.
La mort,,l’abandon, ,le mensonge,la trahison le mépris.
C’est fini.
Amour lumineux me voici tu me choisiras et moi aussi ;
Uniquement Toi et Moi.